La durée d’un film documentaire

Le format en télévision a été créé afin de définir des cases d’une certaine durée entre les plages publicitaires, lesquelles sont établies commercialement et habituellement à 8 minutes par heure. L’utilisation de la durée pour désigner le format d’un documentaire commence à partir de l’énonciation de cette règle. Dès lors, les formats de documentaire 13’, 26’ et 52’ pour le court et le moyen métrage font leur apparition à la télévision.

Il n’existe pas de durée idéale pour un film documentaire ou un reportage. Cela dépend en grande partie de l’intérêt pour le sujet, la vocation du film ou encore du mode de diffusion. Un film avec une intrigue originale et un scénario bien construit pourrait tenir en haleine les spectateurs pendant une heure ou deux, mais il ne saurait en être de même pour un documentaire de plus de 60 minutes sur la culture de la vigne, par exemple, sauf à faire montre de véritable créativité dans la réalisation et même encore.

Les différents types ou formes d’un documentaire

Si le format prête à confusion, c’est parce qu’il n’est pas seulement utilisé pour définir la durée d’un film documentaire. En effet, la production télévisuelle en parle également pour citer le type ou la forme du film. Voici quelques types de documentaire populaires.

Interview

C’est l’un des formats audiovisuels les plus connus et les plus utilisés. Facile à mettre en place, une interview ne nécessite en général qu’un micro, une personne (l’interviewée) et deux caméras (champ contrechamp, par exemple, une devant et une autre à l’arrière ou disposées différemment pour donner deux angles sur l’interviewé). En général ce format vidéo dure entre 2 et 5 minutes. De nos jours, dans une interview les questions apparaissent habituellement sous forme de texte animé ou de planche de texte. Les interviews avec des questions posées oralement et laissées au montage se font, en effet, de plus en plus rares.

Le film d’entreprise

Encore appelé vidéo corporate, le film d’entreprise peut être une excellente vitrine pour présenter une marque, le savoir-faire d’une entreprise ou d’un professionnel, ou même pour sensibiliser le public à une technique ou un procédé de fabrication particuliers. C’est aussi un excellent moyen d’humaniser une entreprise, en montrant les hommes qui se cachent derrière son fonctionnement.

Le film d’entreprise est un format de vidéo documentaire qui implique aussi de réaliser des interviews dans les locaux de l’enseigne ou une immersion dans le quotidien des services. La vidéo corporate repose sur des formats assez courts en général et peuvent tenir dans des durée de 2 à 4 minutes.

Le reportage

Voilà un format demeuré longtemps exclusif à la production télévisuelle et emprunté directement au journalisme. Le reportage sert à couvrir un évènement en vidéo et son, en se basant sur des techniques journalistiques. Avec ce format de vidéo, il est possible de relater un évènement marquant ou de mettre la lumière sur un fait qui se produit actuellement ou s’est produit dans un passé récent.

Le reportage est un format de documentaire extrêmement vaste qui comprend de nombreuses branches dont le grand reportage qui s’occupe de relater de grands évènements comme une guerre ou un attentat. Il n’y a pas de durée idéale pour les reportages même s’il est conseillé de privilégier des formats courts pour les rendre plus digestes.

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Mais comment réussir son repérage ? Quid de la préparation du tournage et de la production du film documentaire ? Ce sont des questions légitimes pour le réalisateur en herbe que vous êtes. On y répond en détail dans cet article.

Comment réussir le repérage du lieu de tournage ?

Le repérage est une première phase crucial dans un projet de tournage. Il consiste à chercher et à trouver des endroits appropriés pour les scènes devant être filmées en extérieur ou en intérieur, mais hors studio. Tous les réalisateurs aguerris vous le diront, un bon repérage est absolument essentiel pour tourner dans de bons décors, réussir son tournage et produire un bon film.

Pour réussir et savoir ce que vous cherchez, il vous faut en premier lieu, décortiquer le scénario de votre film. Cette étape vous permettra d’avoir une idée bien précise de l’ensemble des décors intérieurs et extérieurs qu’il vous faut pour le tournage. Ensuite, munissez-vous d’une caméra ou d’un appareil photo afin de capturer les lieux de tournage sur lesquels vous avez porté votre choix. L’idée est de pouvoir les transmettre ensuite à l’opérateur ou à l’ingénieur son.

La facilité d’accès du lieu de tournage est un critère important à considérer avant de choisir. Est-ce que l’équipe de production, les acteurs auront un espace pour se garer ? L’emplacement est-il suffisant pour installer une table régie ? Les réponses à ces questions vous aideront grandement à réussir votre repérage.

Enfin, sachez négocier l’accord des propriétaires desdits lieux (s’il s’agit de domaines privés) et faire preuve de souplesse et de capacité d’adaptation. Les contraintes de tournage sont malheureusement nombreuses et, pour la plupart, imprévisibles. La flexibilité est donc une qualité à avoir pour trouver le meilleur décor possible pour votre tournage.

La réalisation du film documentaire en 3 étapes

La réalisation d’un film documentaire comporte trois étapes importantes à savoir : la pré-production, le tournage et le montage.

Phase de préproduction : exécution du plan de tournage

Dans la phase de préproduction, vous vous contentez d’exécuter le plan de tournage. Celui-ci comprend l’établissement du calendrier des dates et durées de tournage, le repérage des lieux de tournage, le choix des participants et le découpage des plans à tourner. À la suite de ces actions, préparez l’équipement technique (caméra, son, éclairage) ainsi que les accessoires de tournage.

Pour finir, prévoyez un moyen de transport pour déplacer tout cela sur les lieux de tournage. La phase de pré-production est le moment de faire tous les tests nécessaires (prise de vue et prise de son).

Tournage

Ne calculez pas trop, le plus important ici est de tourner le maximum de plans utiles. Vous couperez ensuite au montage. Adoptez le matériel de tournage adapté tout en portant une attention toute particulière à l’éclairage du lieu de tournage, l’environnement sonore ou encore le décor. Cela est encore plus nécessaire si vous tournez en extérieur.

Montage

Le montage est la dernière étape du travail. Comme lors du tournage, la définition d’un plan de montage est primordiale. Il doit contenir le visionnage des différentes épreuves de tournage. Il faut noter les plans de tournage afin d’en sélectionner uniquement les meilleurs. Pour chaque plan, choisissez la bande sonore qui restitue le mieux le rythme et l’ambiance que vous voulez instaurer dans votre film documentaire.

Une fois le texte et les commentaires enregistrés, faites deux montages. Le premier doit servir à insérer la musique et la narration s’il y a lieu alors que le second devrait permettre de couper les plans superflus. Enfin, procédez au mixage du son (entrevue, narration, ambiance, effets sonores, musique et autres) et voilà, votre documentaire est enfin prêt !

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Web-documentaire : qu’est-ce que c’est ?

La naissance du web-documentaire intervient au début des années 2000 à une époque marquée par la crise économique des médias traditionnels et par la crise identitaire des journalistes. Ce support multimédia propose alors de nouvelles manières de produire et de transmettre l’information. Le développement rapide d’internet dans la même période n’a fait qu’accentuer la crise des médias et imposer le web-documentaire comme seul et unique moyen de se renouveler.

Du point du vue du contexte, il faut savoir que plus de deux mille postes ont été supprimés entre 2000 et 2004 dans la presse écrite aux États-Unis suite à l’apparition de ce nouveau média. Avec un contexte économique des plus compliqués, le monde du journalisme tenta de repenser le métier et de révolutionner ses habitudes notamment celles relatives à la transmission de l’information. Le web-documentaire voit donc le jour. Il représente quelque part la magie d’internet et la volonté d’insuffler une nouvelle vie au documentaire.

Aujourd’hui, le web-documentaire se présente comme un support à la fois très accessible et interactif associant des médias de toute sorte (du texte, des photos, de la vidéo, du son ou encore des animations). Comme les documentaires et reportages classiques, il continue cependant de proposer à son audience un documentaire d’un point de vue d’auteur. Son objectif reste donc le même que celui du cinéma documentaire traditionnel, c’est-à-dire développer la vision d’un auteur sur un contenu multiforme et au fil d’un récit respectueux du schéma narratif classique (début, nœud et conclusion).

Comment publier et où ?

Le web-documentaire est un type de documentaire produit pour être diffusé sur internet. Il est donc possible de l’héberger sur n’importe quel support web (sites web, blogs, applications, réseaux sociaux). Par ailleurs, ce type de contenu interactif pullule actuellement sur les réseaux sociaux. Le web-documentaire séduit aussi par le fait que le spectateur choisit son parcours de lecture.

Il existe des outils spécialisés qui vous permettront de réaliser vous-même un web-documentaire. Entre outils estampillés « web-documentaires » tels que Klynt ou RacontR, des outils de création multimédia comme Adobe Spark ou Thinglink et des logiciels satellites à savoir Photoshop ou Illustrator, vous avez une large gamme de choix. Si vous souhaitez vous lancer, accumuler quelques références et servez vous des ressources en ligne pour cultiver votre regard sur ce genre de documentaire particulier.

Le financement du web-documentaire

Bien qu’il soit un outil formidable, le web-documentaire recouvre encore une utilisation délicate pour plusieurs raisons. Même si des grands groupes média s’y adonnent, désormais, pour peaufiner leur popularité et leur image sur le web, au-delà de la difficulté à maîtriser les outils de création de ce média, sa réalisation peut revenir assez chère. Pour cause, le processus de réalisation d’un web-documentaire comprend aussi bien l’enquête et le recueil de sources, le tournage, le montage, la mise en ligne et, pour finir, le suivi de la diffusion.

Entre ces différentes étapes de la création du web-documentaire, d’importantes ressources financières peuvent se retrouver engagées. Sauf à bricoler tout vous-même, vous pourriez avoir besoin de l’intervention d’un monteur, cadreur, scénariste, etc. Bref, il faudra penser avant tout budget et financement. À défaut de disposer des fonds nécessaires pour vous lancer, optez pour des alternatives de financement comme le crowdfunding ou le financement participatif. De nos jours, les sites web comme Ulule pullulent.

Pour les détenteurs de chaînes YouTube, le streaming payant peut également être un excellent moyen d’autofinancer son projet mais il faut disposer d’une audience. Certaines plateformes de streaming se sont aussi spécialisées dans la diffusion payante de documentaires et pourraient vous permettre d’amortir vos investissements.

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Le poker profite d’un engouement incroyable depuis une vingtaine d’années. On peut le constater au nombre croissant de joueurs en France et en Europe, que ce soit en ligne ou dans des tournois physiques. Ce qui semble expliquer le succès de ces tournois, c’est d’abord leur capacité à toucher un public très large tout en générant un max de bénéfice.

Tout à la fois royaumes de la gagne, temples du bluff et d’une certaine démesure qui fait fantasmer, pour un certain nombre de réalisateurs, de reporters et de scénaristes, les tournois de poker sont devenu un nouveau terrain de chasse plus qu’attractif. Quand on connait la popularité de ce jeux de cartes sur Internet, on imagine aussi les retombées possibles d’un web-documentaire sur le sujet. Alors, s’il est dans vos projets de couvrir un tournoi de poker, lisez cet article avant de vous lancer.

Les bases incontournables

L’exploitation du poker sur les écrans grands comme petits n’a, en réalité, rien de nouveau. Cela fait plusieurs années, en effet, que le cinéma américain, en premier lieu par ses cinéastes, a investi la thématique. Des longs métrages comme Luke la main froide, Ocean’s Eleven ou Casino Royale tentent de rendre hommage à l’emblématique jeu de casino. Les codes de réalisation dans le cinéma sont très ressemblants de ceux utilisés pour filmer par exemple un tournoi de poker. Quant à la télévision, chez nous, elle s’est engouffrée dans des couvertures plus réalistes des tournois depuis la démocratisation du poker sur Canal+, il y a quelque temps déjà.

Capter les moments légers

Lors d’un tournoi de poker et comme au cinéma, l’enjeu est de pouvoir capter les meilleurs moments, des plus légers aux plus intenses, afin de réaliser des séquences qui plairont au public. Celui-ci n’est pas seulement intéressé par le mouvement des cartes, il a également besoin de se sentir au plus près des protagonistes. Il a envie de vivre les moments de tension et de relâchement entre les participants pour se transposer au cœur de la partie.

Pour filmer une partie de poker de manière vivante, le réalisateur devra respecter certaines figures imposées, qui peuvent s’avérer contraignantes. De la même façon qu’il n’est pas possible d’opter pour de courts plans fixes lors de la retransmission d’un match de football ou de la retransmission d’une course cycliste, par exemple, pour réussir votre tournage, il sera important de prioriser les gros plans et des caméras fixes, en déplaçant le focus d’un joueur sur un autre.

Une bonne compréhension du jeu est essentielle

Il est impossible de retranscrire correctement l’émotion du jeu sans en comprendre au préalable les enjeux. Le travail du réalisateur à ce niveau est de plonger dans l’univers du jeu, au préallable, afin d’essayer de retranscrire au mieux l’atmosphère qui règne autour de la table de jeu. La démarche d’immersion est la marque de fabrique des plus grands, car elle est indispensable afin de pouvoir rendre toute la magie de l’évènement à l’écran. Si vous ne comprenez pas ce que vous filmez, ni ce qui se déroule vraiment, vous ne serez pas où porter votre regard, c’est aussi bête que cela.

Quelques grands tournois de poker en France et en Europe

Vous souhaitez comprendre comment se passe un tournoi de poker. Nous vous avons rassemblé quelques tournois majeurs organisés en France et en Europe. Qui sait, au moment où vous vous sentirez prêt vous pourrez même descendre dans ce genre d’arène avec votre caméra ? Attention toutefois aux passe-droits, sans audience, sans carte de presse ou sans de sérieux arguments, certaines portes ne s’ouvriront pas si facilement.

Whip Espagne

Il s’agit de la version espagnole de la Grande Finale du Winamax Poker Tour à Paris. Initialement prévue en mars 2020, la finale inaugurale du WiPT EST a finalement dû être reportée. Toutefois, rien ne pourra cette année empêcher sa première tant attendue. Comme pour le Winamax Poker Open de Madrid, l’évènement promet d’accueillir beaucoup de monde. Le Main Event du WiPT 2022/2023 offrira 500 000 € garantis.

UDSO Aix-en-Provence

C’est le Pasino d’Aix-en-Provence qui marque le top départ du circuit de l’Unibet DSO pour 2023. Avant de rallier Cannes puis le Club Circus, les joueurs ont l’occasion de donner le ton dès l’entame. L’étape du Pasino d’Aix-en-Provence a notamment vu s’illustrer Ali Rahmouni et Cédric Garcia, respectivement deuxième sur le Partouche Poker Deepstack et vainqueur sur l’UDSO Superstack.

WPT Prime Paris

Le WPT Prime Paris est un des évènements majeurs de poker dans l’Hexagone. Comme prévu, cette édition a tenu toutes ses promesses en faisant le plein au Club Circus. Au total 1071 entrées, un field massif dont Fabrice Bigot a dû s’arracher pour aller chercher le premier prix de 177 240 €.

Les plus grands tournois de poker en ligne

Contrairement au cash game, les tournois de poker en ligne offrent l’occasion de se mesurer aux meilleurs joueurs du site et de se challenger. Voici deux des plus grands tournois de poker en ligne pour vous permettre de briller et d’essayer d’aller chercher de jolies récompenses.

Winamax

C’est sans doute l’un des plus gros sites français de jeux d’argent en ligne/casino en ligne. Winamax propose plus d’une vingtaine de tournois. Si vous êtes débutant, vous apprécierez certainement les Minirolls de la plateforme avec des buy-in de seulement quelques centimes. Par ailleurs, ce site de poker dispose également d’intéressants évènements physiques pour vous aider à engranger des gains plus impressionnants.

Party Poker

On le considère comme étant le plus grand site de poker en ligne au monde. La plateforme mérite sûrement son rang au regard du nombre de joueurs qu’elle accueille à l’année, et des gains mis en compétition. Sur le site partypoker.com ou sur sa variante française en .fr vous trouverez des tournois pour tous les niveaux et toutes les bourses. Avec des prize pools de plus de 10 000 € allant jusqu’à 100 000 € tous les premiers dimanches du mois, Party Poker est « the place to be » pour tenter de décrocher de coquettes sommes.

Un exemple de documentaire à ne pas rater

Réalisé pour Winamax, Grindhouse est un film de 38 minutes qui vous plonge dans les deux semaines des Winamax Series. Il raconte l’aventure d’une bande de joueurs qui ont la compétition dans la peau. Ce documentaire a été réalisé dans une maison de famille d’Hadrien Gallois encore appelé Chance44. Ils sont accompagnés dans ce projet par Nicolas « Chevre.Miel » Vayssières, Marco (alias Lima.EUROPA) et Cyril (alias mmmhlMember).

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